Arielle Dombasle

En ce moment, on ne parle (presque) que d’elle, de cette poupée barbie sans âge, moitié femme, moitié icône irréelle, j’adresse donc ma lettre aujourd’hui à cette étrange Arielle Dombasle…

Chère Arielle,

Tes parents sont un peu bizarres, non ? Appeler leur fille Arielle… quand même ! Certains appellent leurs enfants Brandon ou Sue Ellen à cause de feuilletons télé, mais tes parents ont fait encore mieux : ils t’ont donné le nom d’une marque de lessive ! Ca a dû faire tache quand même dans leur milieu… Oui, lessive, tache, j’ai des fulgurances de jeux de mots parfois, excuse moi…. Donc je disais que ça a dû faire tache dans leur milieu. Parce que nous on te connaît comme Arielle Dombasle l’illuminée, mais en fait tu t’appelles Arielle Sonnery de Fromental, tu es née aux Etats-Unis en 1900 et quelques, on sait pas quand et, excusez du peu, tu as grandi au Mexique aux côtés de ton grand-père ambassadeur. La grande classe, Arielle…

Bon très vite tu quittes ces ploucs de Mexicains pour rejoindre Paris qui est quand même beaucoup plus chic et beaucoup plus snob. Parce que oui, la snob attitude, c’est un peu ta marque de fabrique, Arielle. Je pense même que le mot a été inventé pour toi. Un peu de folie savamment simulée, un langage précieux, un corps qui ne vieillit pas, pour moi tu es la maîtresse du genre.

Et puis, quand même, le must du snobisme, ça a été de te dégoter un petit intello. BHL et Arielle, le dandy et sa muse. On pourrait t’admirer, se dire que tu vis ta petite vie de princesse riche avec son philosophe, au-dessus des réalités de ce bas-monde, mais je suis navrée Arielle, comme le dit l’expression : la mayonnaise ne prend pas. Tu ne restes pour moi qu’une espèce d’illuminée égocentrique, fausse et névrosée qui se la joue artiste. Oui, je sais, ça fait un petit peu peur !

Alors un moment je me suis demandé si ça n’était pas ton enfance dans une ambassade qui était la cause de tout ça, parce que bon, la seule autre personne que je connaisse qui ait grandi dans une ambassade, c’est Amélie Nothomb, et en matière de cas psychiatrique, elle s’y connaît pas mal aussi : alcoolique à 5 ans, anorexique à 13 et boulimique à 15, je pense que vous êtes du même calibre.

Mais pour en revenir à ta petite personne, Arielle, je pense que ces temps-ci tu en fais un peu trop quand même : tu nous racontes que tu ne fais absolument RIEN pour entretenir ta taille 34 ; tu manges des pâtes, du riz et même des pommes de terre ! Ouh la la, que de folies Arielle !! T’es une grande rebelle, dis-donc ! Non, mais sérieusement, à 50 ans, ça n’est pas crédible ! Même Brigitte Bardot est devenue grosse et moche, ça peut arriver à tout le monde, tu sais, on ne t’en voudra pas ! Bon, moi j’en serai même ravie parce j’en ai un peu ras-le-bol de te voir chanter des airs d’opéras à la télé avec ta tête de poupée Barbie botoxée. Mais passons !

Non le pire en ce moment, c’est de voir que justement, tu ne t’aperçois pas que tu as 50 ans. Arielle, y a un moment où il faudra arrêter de te montrer nue partout ! Meneuse de revue au Crazy Horse, bon, c’est marrant à 25 ans mais à 50 c’est limite quand même. On l’a compris, que tu étais blonde et mince, pas besoin en plus d’aller poser à moitié nue sur la couverture de Paris-Match !

Mais tu sais, au fond, ce qui m’attriste le plus chez toi, c’est que sous tes airs d’image de papier glacé, je suis sûre que t’as un petit fond d’intelligence, alors pourquoi est-ce que tu ne nous le montres pas ? Allez, retires-toi un an ou deux pour écrire un bouquin intello bien chiant sur le libéralisme économique, ça nous fera un peu de vacances et puis reviens-nous un peu moins botoxée et un peu plus intelligente. Bon, en plus, avec un peu de chance, t'arriveras pas à faire vraiment l’intellectuelle et on sera enfin débarrassés ! Allez, bon courage Arielle !