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Chroniques Radiophoniques

16 avril 2007

Nos amis les geeks

geek

Je vais vous parler d'un monde merveilleux, un monde dans lequel on parle de Bill Gates, de micro-processeurs, de bières et de pizzas quatre fromages... C'est le fabuleux monde des "geek", la culture "geek". Mais qu'est-ce qu'un geek?! Et bien, on peut proposer une définition de ce genre: une personne obsédée par l'informatique, du genre premier de la classe, profil scientifique, fan de superhéros et de science-fiction. Je vais essayer de vous dresser un portrait le plus objectif possible, bien sûr, de ce qu'est cet être nouveau qui colonise nos contrées depuis quelques années.

Par définition, le geek passe les trois quarts de son temps derrière son écran d'ordinateur pour son plus grand plaisir. On pourrait donc supposer que la vie du geek est totalement vide de relations avec le monde... Mais la réalité est bien plus complexe.

Le geek A des relations sociales, seulement c'est par écran interposé! Et je vous vois, tout de suite vous allez penser que le geek tchate sur MSN avec ses potes à coup de lol, de mdr et de kikou. Mais pas du tout! le geek discute, mais sur irc ou icb (me demandez pas ce que ça veut dire, je n'en ai aucune idée!!). Parfois le geek sort, mais entre geeks, pour un petit frission, pour traverser le miroir et rencontrer ceux avec qui il fait équipe dans ses jeux vidéos. Ils se rencontrent lors de firsy-jeudis, d'install-partys, et babillent dans un jargon incompréhensible pour qui passe moins de 60h devant son PC! Bon, j'avoue, j'exagère un peu: le geek sort aussi pour aller acheter de la bière et des pizzas pour ses loooongues soirées de solitude geekesque! Mais alors, à quoi reconnaît-on un geek? C'est plutôt simple: il porte en règle générale des lunettes, si possible réparées à la main, des t-shirts de fans du seigneurs des anneaux ou de toute autre référence geek, une montre digitale et des baskets démodées.

Mais la question qu'on se pose, bien sûr, c'est: que font donc ces geeks pendant toutes ces heures passées devant leur écran?! Et bien j'ai la réponse! Ils programment en C, en Pascal ou Delphi, en Basic, en Java, en HTML, en javascript, et j'en passe! Et quand ils ne programment pas, ils lisent des magazines SF (traduire Science Fiction), ou informatiques, ils jouent aux échecs, à différents jeux de rôle, ils lisent Douglas Adams, Isaac Asimov ou le vénéré Tolkien. Ils regardent X-files, Star Trek, Stargate, Highlander, etc, etc.

Mais je vais maintenant vous parler du côté croustillant de ces passionnés d'informatique: leur vie sentimentale! Il se trouvent que des copines de geeks, qu'on peut soupçonner d'être un peu geek elles-même, ont créé un site internet pour parler de leur vie avec un fana d'informatique: http://www.copinedegeek.com. Elles racontent les vacances, moment terrible pour le geek qui est séparé de son PC, de son ADSL, de son Wi-Fi et de son Bluetooth pendant plusieurs jours. Elles racontent aussi leurs fêtes, leur alimentation, leur vie de couple, leurs premières rencontres.
Alors je ne vais pas tout vous dévoiler, mais juste vous rapporter leurs conseils pour rencontrer un geek: alors, vous pouvez vous inscrire en fac de math, en école d'ingé, vous pouvez traîner dans les magazins d'informatique, mais il faut TOUJOURS engager la conversation sur le terrain informatique, sinon ils grommellent un truc du genre "ta mère la Windows", car chacun sait que le geek HAIT Windows et lui préfère Linux.

Je vais arrêter ce portrait de geek ici, mais si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller sur deux sites internet vraiment marrants, c'est www. copinedegeek.com et aussi www.suckmygeek.com, ou vous pourrez trouver un film assez drôle sur cette culture geek. Et puis si vous avez peur d'être un geek, si vous ne savez pas vraiment comment vous situer, vous pouvez faire un tour sur http://www.innergeek.us/francais.html ou vous trouverez un geek-test...

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16 avril 2007

Woody Allen (écrite très très à l'arrache!)

Allen

Cher Woody Allen,

J'espère que tu te souviens de moi... Mais si!! Londres, été 2005! Sur le tournage de Scoop, derrière le Victoria and Albert Museum: ciel bleu, rue déserte, trois projecteurs et autant de techniciens. Tu descends de ta voiture, tu montes la rue, moi je la descends, et là... ton regard a croisé le mien, quelque chose s'est passé dans ce regard... Quelque chose qu'on pourrait appeler... de l'indifférence peut-être!

Bref, je sais que tu ne te souviens pas de moi, Woody; mais je ne t'en veux pas. Non, je ne t'en veux pas parce que quand je vois la quantité de films que tu as réalisés, je ne sais même pas comment tu fais pour te souvenir de chacun d'entre eux! alors, j'imagine bien qu'une petite française croisée au détour d'une rue, tu t'en fiches royalement! Non, et puis surtout je ne t'en veux pas parce que je trouve que tu es un génie de l'humour mon petit Woody... Tout le monde le sait, mais ton sens de la formule est vraiment exceptionnel. Allez, juste pour le plaisir, une petite citation: "Quand j'écoute trop Wagner, j'ai envie d'envahir la Pologne"... Bon bah moi je trouve ça génialissime comme phrase. C'est bête mais c'est vraiment trop drôle!

Mais trêve de flagornerie, mon cher Allan, passons aux choses sérieuses. Et oui, tu vois, mon petit Woody, grâce à mon enquête extrêmement poussée, j'ai pu établir que Woody Allen n'était qu'un pseudonyme, hahahha! En réalité tu t'appelles Allan Stewart Konigsberg. Et c'est vrai que c'est quand même vachement moins sexy! Enfin, ça se retient moins bien quoi! A propos d'être sexy, Woody, je pense qu'il faut mettre quelques petites choses au point... J'aimerais bien que tu m'expliques comment tu as fait pour te marier 36 mille fois alors que, il faut bien l'avouer, tu n'es quand même pas le plus bel acteur d'Hollywood! Alors d'accord, ton personnage d'intellectuel névrosé, instable est assez attachant et surtout très féroce et très drôle, mais quand même, je trouve ça surprenant...

Bon, et puis, je crois qu'il faut qu'on en parle Woody... Si, écoute, on va pas se voiler la face, je suis au courant Woody, pas la peine de faire semblant avec moi, je sais TOUT! Alors Woody, je sais pas si tu es au courant mais il y a environ 3 milliards de femmes sur terre. Pourquoi, vraiment, dis-moi pourquoi tuas été obligé de te marrier avec la fille de ton ex-femme? Non mais franchement?! La provoc dans tes films c'est rigolo mais y a un moment faut savoir s'arrêter Woody! Allez, pour atténuer un peu ce côté scandaleux et te faire passer pour un pauvre père triste, je vais révéler à tous les gens qui nous écoutent (si si, y a des gens impolis qui m'écoutent te lire cette lettre. Ouais je sais, c'est super indiscret, mais tu sais aujourd'hui tout le monde se permet tout et n'importe quoi...).

Je disais donc que je vais révéler ta triste réalité de père aux auditeurs: aujourd'hui, les deux filles de Woody Allen ne veulent plus le voir (alors là il faut sangloter un peut pour exprimer sa tristesse) et il est extrêmement surveillé concernant les visites à son fils (vous pouvez aussi sangloter un peu, mais moins). Bon en même temps remettez-vous, hein, le pauvre petit Woody Allen a quand même tourné avec Scarlett Johansson alors finalement je pense qu'il ne doit pas être si triste que ça...
Bon, j'ai beaucoup de choses à te dire Woody, tout ne tiendrait pas en une seule lettre alors que crois que je vais arrêter là, et je terminerai sur cette phrase, de toi bien sûr, qui me fait mourir de rire: L'avenir contient de grandes occasions. Il révèle aussi des pièges. Le problème sera d'éviter les pièges, de saisir les occasions et de rentrer chez soi pour six heures.

27 mars 2007

Revue de presse internationale Elysée 2007

elys_eLa presse étrangère ne parle que d'eux: Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou font la une des journaux, au détriment des neuf autres candidats. J'aurais beaucoup aimé vous parler de Messieurs Schivardi, Nihous ou Besancenot, mais on en parle peu à l'étranger…

Dans une double page consacrée à l'élection présidentielle française, El Paìs ironise sur le soutien de Jacques Chirac à Nicolas Sarkozy. Le quotidien madrilène résume ainsi un avis généralisé dans la presse européenne: "La rupture tant de fois annoncée par le candidat de l'UMP paraît maintenant bien loin. Sarkozy s'est transformé d'un coup en dauphin de la Chiraquie".

Mais pour le Financial Times, Sarkozy est "l'homme à battre, il est en tête dans tous les sondages, et derrière lui, la bataille fait rage". Mais contrairement à ce que l'on pourrait attendre, le quotidien économique considère que son adversaire le plus dangereux n'est pas Ségolène Royal mais bien François Bayrou qui "apparaît aux yeux des électeurs comme le candidat le plus raisonnable ou le moins déraisonnable: Le Pen et Sarkozy font peur, et Ségolène Royal a du mal à fédérer les socialistes".

La presse internationale se délecte de ce candidat inattendu qui truste toutes les couvertures sur l'élection présidentielle française. L'envoyée spéciale du Guardian qui est venu rendre visite à François Bayrou dans son fief béarnais semble d'ailleurs être tombée sous le charme du "gentleman farmer" et rappelle que le Guardian est le premier quotidien étranger invité chez François Bayrou. On trouve le même enthousiasme, un peu plus modéré dans l'International Herald Tribune, qui titre "François Bayrou, la troisième alternative pour la France". Le quotidien, qui considère sa montée en puissance comme "rafraîchissante" n'hésite pas à le comparer à Robert Kennedy "qui parlait sans notes et improvisait beaucoup" ou à François Mitterrand qui, comme lui, représentait "la France profonde".

Mais François Hollande ne semble pas le seul aigri par la popularité de Ségolène Royal. Selon le Nürnberger Nachrichten, "En grinçant des dents, le parti, rue de Solférino, doit suivre des yeux une Ségolène qui fait sa campagne de son propre chef". Le quotidien ajoute que le départ d'Eric Besson en est la meilleure preuve.

Enfin, toujours en Allemagne mais un peu plus sérieusement, le TagesSpiegel se penche sur la question de la "françité" dans cette élection présidentielle. "Economiquement, ça va mal. Mais ce qui est encore pire, c'est que la France doute d'elle-même. Une situation paradoxale: d'un côté ces visions de déclins et cet attachement têtu à un modèle social qui ne fonctionne plus. De l'autre, une histoire rayonnante et la fierté d'une nation ayant formulé les droits de l'homme." Pour le quotidien allemand, la France est en phase de transition d'un modèle social obsolète à un modèle social qui n'est pas encore défini.

Et pour terminer, une attaque en règle de l'International Herald Tribune, qui affirme que les français aiment croire qu'ils sont une nation rebelle, mais qu'ils ne sont en fait que des conservateurs bien cachés. Selon le quotidien anglophone mais néanmoins ami, en réalité "Si vous donnez le choix à un banal citoyen français entre un futur président qui bouchera le déficit dans le secteur public et un bon morceau de fromage, l'électeur optera probablement pour le fromage". Et le journaliste de conclure pour notre plus grand plaisir, que les français seraient "révoltés par la révolte et voudraient que les choses restent ce qu'elles ont toujours été".

"Ségo, mon amour, ça aurait dû être moi", titre le Sunday Times. Dans l'interview qu'il donne au Sunday Times, François Hollande "a suggéré qu'il aurait sacrifié ses ambitions présidentielles pour aider son amour, plus populaire". Malgré tout, selon le quotidien, le premier secrétaire du Parti Socialiste aurait expliqué au mois de janvier "Les rois récupèrent toujours le pouvoir. Les reines ne restent qu'un certain temps".

22 mars 2007

Poubelles de stars

trashDeux paparazzi qui font les poubelles… Quoi de plus normal me direz-vous ? Sauf que les paparazzi dont je vais vous parler font vraiment les poubelles, au sens propre du terme ! Vous avez peut-être entendu parler de cette exposition qui a lieu en ce moment à la maison européenne de la photographie, à Paris : deux paparazzi, qui ont traqué pendant plus de vingt ans les ordures de personnalités aussi diverses que Jean-Marie Le Pen, Yannick Noah, Ronald Reagan ou Madonna, exposent aujourd’hui leurs photos.

Les deux paparazzis à l’origine de cette exposition sont Bruno Mouron et Pascal Rostain. Formés à Paris Match, ce sont eux qui ont révélé par exemple, l’existence de Mazarine Pingeot ou du fils caché d’Albert de Monaco. Et puis un beau jour de 1988, ils sont tombés sur un article du Monde, parce que oui, même les paparazzis lisent Le Monde ! Et cet article racontait les travaux d’un prof de sociologie qui avait demandé à ses élèves de collecter les poubelles d’une même famille pendant toute une année afin d’observer leur comportement.

Et là, dans leur petite tête de paparazzi, ça fait tilt ! Ils décident donc de procéder de la même manière, mais pour des célébrités, françaises tout d’abord. La première « victime » est Serge Gainsbourg, dont les poubelles révèlent quantité de paquets de Gitanes, de bouteilles de Pastis, de journaux et de magazines. Après avoir autopsié les ordures de Gainsbourg, ils s’attaquent pendant deux ans à celles de Brigitte Bardot, Bernard Tapie, Jacques Dutronc et de nombreux autres. Ils trient méticuleusement les ordures, ôtent tout ce qui peut être médical ou sexuel, leur but étant de faire une sorte d’étude sociologique et non pas de balancer sur la vie privée des stars. Des gentils paparazzis, quoi !

Leurs photos, qui représentent ces ordures triées et alignées sur du velours noir, un peu comme on photographie les bijoux, sont donc publiées dans Paris Match dans les années 1990 et compte tenu du succès, l’ancien patron de Paris Match, Daniel Filipacchi les incite a pousser leur profonde analyse ethnologique outre-Atlantique. Et là, ils attaquent du lourd, niveau staritude ! Madonna, Jack Nicholson, Marlon Brando, Michael Jackson ou John Travolta… Et on observe des choses quand même assez marrantes.

Alors, par exemple, dans les poubelles de Mel Gibson, on trouve beaucoup de jouets d’enfants, des devoirs d’école, mais on trouve aussi un emballage de grille-pain (très intéressant !) ? Chez Madonna, on peut voir une quantité astronomique de bouteilles d’Evian, chez Schwarzenegger pas mal de nourriture étrangère et beaucoup de sodas. Alors, forcément, pris un par un, ça paraît plutôt ridicule, mais il semblerait que dans une pièce remplie de ces objets finalement très personnels, tout cela prenne une autre dimension.

Au départ, la démarche de ces deux paparazzi que sont Bruno Mouron et Pascal Rostain est apparue comme une violation de plus de la vie privée, mais au fur et à mesure, leur travail sociologique est de plus en plus reconnu. D’autant plus que ces deux photographes s’intéressent maintenant aussi aux anonymes. Ils ont ainsi été photographier des poubelles chinoises, indonésiennes, qataries, mauriciennes, américaines. En tout, plus de 40 pays ont déjà été passés au crible par ces deux rudologues, puisque, faut-il vous le rappeler, la rudologie est la science de la collecte des déchets. Ce tour du monde des observations alimentaires continue, avec l’appui du CNRS, et pour l’instant, étrangement, ce qui ressort de ces observations, c’est que deux marques sont présentes partout dans le monde : Mac Donald’s et Coca-Cola…

Si vous voulez en savoir plus, ou voir des images, vous pouvez faire un petit retour en arrière et relire le Monde 2 du week-end dernier, mais vous aurez plus de chance de trouver dans les librairies le livre intitulé Trash, co-écrit par Bruno Mouron et Pascal Rostain. Mais le mieux, c’est bien sûr de vous rendre à la Maison Européenne de la photographie, à Paris. L’exposition « Trash » est ouverte depuis le 14 mars, et jusqu’au 3 juin, pour 3 ou 6 euros, vous pourrez disséquer les poubelles de stars ou d’anonymes. Vous pouvez aussi vous renseigner sur le site www.mep-fr.org, le site de la Maison Européenne de la photographie.

19 mars 2007

Free hugs

freehugsVous avez peut-être vu que depuis une semaine, une campagne assez étrange de l’INPES concernant le Sida passe à la télé... En fait, cette campagne, pour combattre les préjugés sur le SIDA, utilise le mouvement, le concept de « free hugs »… Mais qu’est-ce donc qu’un « free hug » ?! Et bien, ça signifie en anglais « étreinte gratuite », ou « câlin gratuit »… L’idée est de se balader dans la rue, avec une pancarte sur laquelle on écrit « free hugs ». Et on attend que des gens viennent vous sauter dans les bras, vous étreindre, bref partager un peu de chaleur humaine. Alors ça peut paraître un peu ridicule, mais ça marche du tonnerre depuis quelques mois. Je vais vous raconter l’origine de ce que certains appellent même une philosophie :

Il faut remonter 3 ans en arrière. Un jeune homme, australien, qui se fait appeler Juan Mann, revient de Londres, où il vit, pour rentrer dans sa ville natale. Sur le quai de la gare, il voit des gens se retrouver, se serrer dans les bras, mais lui il est seul. C’est triste, c’est mélancolique et ça fait penser à une nouvelle d’Anna Gavalda. Mais ce jeune homme, sûrement un peu allumé, ne se contente pas de se lamenter sur sa solitude ; il décide de sortir dans la rue, il écrit « free hugs » sur un bout de carton en attendant que des gens viennent l’aborder. Pendant 20 minutes, les gens le toisent et ne l’approchent pas. Mais arrive alors une vieille dame qui lui confesse que son chien vient de mourir et que c’est l’anniversaire de la mort de sa fille… Et là, ils créent l’association des gens les plus malheureux du monde et se suicident juste après… Non je plaisante ! Justement, ce gentil Juan Mann prend cette vieille dame dans ses bras, et elle repart avec le sourire.

Cette aventure aurait pu être anecdotique, mais très vite de nombreux australiens, séduits, suivent ce jeune homme et organisent des après-midi ou des virées « free hugs ». A tel point qu’en septembre dernier, à Sydney, les autorités locales interdisent les « hugs ». C’est à ce moment qu’une vidéo est mise en ligne, sur YouTube il me semble. Et là, très rapidement, c’est l’explosion. En quelques mois, plus de huit millions d’internautes visionnent ces images. A partir de ce moment, au Canada, en France, en Russie, au Japon, en Suisse, en Belgique, aux Etats-Unis, en Espagne et dans de nombreux autres pays, apparaissent des groupes qui se réunissent avec leurs pancartes pour aller distribuer leur chaleur humaine dans toutes les villes du monde…

C’est super bon enfant, c’est généreux, et c’est plutôt rigolo de voir des gens qui d’habitude se regardent à peine, se serrer dans les bras pour quelques minutes et ensuite se séparer, comme si de rien n’était, mais peut-être un peu plus heureux.

Alors, si ça vous intéresse, si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller sur www.YouTube.com, sur www.dailymotion.com, vous tapez « free hugs » F R E E H U G S et vous pourrez voir des étreintes dans le monde entier. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller voir le site officiel de Juan Mann : freehugscampain.org, ou encore sur les sites français : www.freehugs.fr ou www.calins-gratuits.com.

Et puis, pour voir à quoi ça ressemble en vrai, rendez-vous à Rennes, le 31 mars à 14h30 place du Parlement. J’espère que vous y serez, soit pour observer, soit pour « free-huguer » en tout cas moi je pense que je serai là parce que ça doit quand même être assez marrant !

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19 mars 2007

Amélie Nothomb

nothombAujourd’hui, j’ai décidé d’écrire à la plus tarée de nos écrivains francophones, à celle qui pond un roman à chaque rentrée littéraire, à la seule femme qui a réussi à rester gothique à 40 ans.

Chère Amélie Nothomb,

Ca me fait plaisir d’avoir cette petite conversation épistolaire avec toi… Non, c’est vrai, ça fait longtemps que ça me démangeait, j’ai quelques petites choses à te dire. Mais t’es complètement folle ma fille ?! Excuse-moi de t’appeler ma fille, mais t’es vraiment complètement déglinguée Amélie… Je ne sais même pas par où commencer tellement ta biographie regorge d’expériences tarées. Allez, petite entrée en matière : tu aimerais te réincarner en éponge « pour tout absorber sans ennui ». Mmmh… ouais… au moins on entendrait plus ta voix agaçante et tes manières pédantes… Bon, malheureusement, je pense que c’est pas très très réalisable, il va falloir que tu le saches !

Mais passons sur ce rêve hasardeux et parlons un peu plus de ta vie. Quel régal, Amélie ! Alors, pour continuer dans les métamorphoses végétales, je pense qu’il faut que nos auditeurs soient au courant que jusqu’à 3 ans, tu pensais être une plante… Ouah ! Une liane, une rose, une ortie ? On sait pas trop ! Bref, à trois ans, tu finis quand même par te rendre compte que tu n’es PAS une plante, que tu peux parler, communiquer avec tes pairs ! Mais bon très vite, les p’tits d’jeuns de ton âge comprennent que t’es un peu tarée alors ils te laissent avec tes copines Rhododendrons et Géraniums.

Et puis, bon bah, là, comme tout le monde, tu déprimes, et tu te mets à picoler. Ca peut paraître tristement habituel mais… mais, Amélie, alcoolique à 5 ans !!! En même temps, j’imagine très bien la situation. Ton père, ambassadeur au Japon, ta mère ben…. femme d’ambassadeur reçoivent, reçoivent des gens riches et bien habillés qui mangent des ferreros rochers. Et la ptite Amélie, déçue de ne pas être un ficus, se rue sur le champagne… Mais bon, cette phase de rébellion te passe assez vite, tu arrêtes de boire et tu rentres dans le droit chemin… Hum… Enfin, vite fait, hein quand même le droit chemin…

A treize ans, avec ta sœur de trois ans ton aînée, vous vous embêtez un peu dans les couloirs de l’ambassade, vous avez déjà testé toutes les bonnes bouteilles de vos parents depuis 10 ans, et vous ne savez vraiment plus à quoi vous occuper… Quand soudain, une merveilleuse idée vous vient : « Eh, mais si on devenait anorexiques ?! Comme ça on grandirait plus, et on serait des supers sœurs supers copines pour toute la vie ! ». Mais c’est pas possible, Amélie ! D’autant plus que toi, tu t’en es sortie (enfin, on peut se demander s’il n’y pas eu quelques séquelles psychologiques, hein…) mais ta sœur, elle est toujours anorexique et encore plus barje que toi…

J’ai lu une interview croisée de Mylène Farmer et de toi, dans laquelle tu parles justement de ta sœur : c’est complètement surréaliste… « Je vis avec ma sœur. Elle a cessé de grandir à 16 ans. Aujourd’hui, c’est encore une enfant. Elle refuse tout contact social et intrusion dans notre appartement sous peine de hurler. Elle ne veut que ma présence ». Réponse de Mylène Farmer : « Pour ma part, je vis à Paris avec mon singe capucin… » . On sent qu’y a un feeling entre vous hein… La passion du morbide, des têtes arrachées, des corbeaux, des infanticides…D’ailleurs, ça m’a bien fait rigoler quand j’ai vu que ton site internet s’appelait « antéchrista »… Bon bah en tout cas, t’as au moins le mérite d’assumer jusqu’au bout ton côté gothique, hein… Surtout à 40 ans, c’est quand même plutôt rare !

Allez, pour conclure cette lettre, je vais reprendre ta devise, empruntée à Chateaubriand, « Soyez économes de votre mépris, car il y a beaucoup de nécessiteux »… Et bien tu vois, pour une fois, je partage ton avis… Et c’est d’ailleurs pour ça que là, j’ai très très envie d’te mépriser !

15 mars 2007

Décryptage Irak

iraqLa seconde guerre du golfe, qui a opposé le parti Baas de Saddam Hussein à une coalition menée par les Etats-Unis, a commencé à la suite d’une résolution de l’Organisation des Nations Unies qui réclamait, en 2002, le désarmement de l’Irak. Les membres permanents du Conseil de sécurité ne réussissant pas à s’accorder sur la nécessité ou non d’employer la force militaire pour ce désarmement, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont décidé de s’engager dans un conflit avec l’Irak sans avoir obtenu l’aval de l’ONU. Le 17 mars 2003, le président Bush lance donc un ultimatum à Saddam Hussein : il doit quitter l’Irak dans les 48 h sous peine de représailles. Saddam Hussein refuse de partir, les forces américano-britanniques attaquent donc l’Irak et quelques semaines plus tard entrent à Bagdad. Le gouvernement de Saddam Hussein tombe quelques jours plus tard. Le 2 mai, un diplomate américain, Paul Bremer, est nommé administrateur civil de l’Irak et un conseil de gouvernement transitoire est désigné par la coalition pour remplacer le gouvernement de Saddam Hussein. Ce dernier, en fuite, sera arrêté en décembre 2003 après plusieurs mois de traque. En juin 2004, le conseil de gouvernement transitoire nomme un président : Al-Yaouar, et un premier ministre : Iyad Allaoui. Ce n’est que le 28 juin 2004nque Paul Bremer, l’administrateur civil de l’Irak, transfère officiellement le pouvoir au gouvernement intérimaire irakien. Dès lors, on prévoit des élections le 30 janvier 2005, en vue de désigner une Assemblée Nationale Constituante. Six mois plus tard, cette Assemblée nationale désigne Jalal Talabani président de la République Irakienne. En octobre de la même année, la constitution est adoptée par le peuple à presque 80%. Suivent alors des élections législatives qui voient les chiites obtenir la majorité, devant les kurdes et les sunnites. En 2006, des membres de la coalition annoncent le retrait de leurs troupes : Le Royaume-Uni, puis l’Italie se retirent peu à peu, mais les Etats-Unis restent en Irak et George Bush annonce même en janvier 2007 l’envoi de renforts, quelques jours avant la pendaison de Saddam Hussein, qui a lieu le 15 janvier.

Cette guerre avait officiellement été engagée pour éliminer les fameuses armes de destruction massives, pour faire tomber le gouvernement de Saddam Hussein, accusé de soutenir Al-Qaeda, et pour instaurer une démocratie en Irak et pacifier la région. Aujourd’hui, certes le dictateur Saddam Hussein est tombé, mais on sait que ces armes de destruction massives n’ont jamais existé, et on sait aussi que Saddam Hussein craignait bien plus ces islamistes qu’il ne les soutenait. Mais pire encore, aujourd’hui plus de 3000 soldats américains ont été tués et on estime à entre 40 000 et 60 000 le nombre de morts irakiens, civils ou militaires.

Aujourd’hui, l’Irak a été ‘entre guillemets’ « délivré » d’un régime sanguinaire, l’Irak a retrouvé l’exercice de sa souveraineté, mais les points positifs s’arrêtent là. L’insécurité s’est généralisée en Irak, de nombreuses infrastructures civiles ont été détruites et les anciens conflits religieux ressurgissent entre les Chiites, très orthodoxes, majoritaires en Irak et les Sunnites, plus libéraux, du fait de la mise en place d’un gouvernement religieux. Et enfin, la recrudescence des tensions, des attaques terroristes contre les pays musulmans ayant soutenu cette guerre en Irak rend la situation du Moyen-Orient extrêmement préoccupante…

15 mars 2007

Revue de presse européenne Elysée 2007

elys_eDans le numéro de Courrier International sorti aujourd’hui, on trouve de nombreux articles sur un thème à la fois intéressant et amusant : Tout le mal que pense la presse étrangère de nos candidats à l’élection présidentielle !

Nicolas Sarkozy intrigue beaucoup : son vocabulaire, sa manière de voir l’économie ou la diplomatie sont autant de sujets qui surprennent, voire choquent les journalistes étrangers.

Pour Le quotidien d’Oran, Sarkozy pose un problème. Au-delà de sa vision néolibérale de l’économie, de ses propos sur les chômeurs, Alkram Belkaïd souligne le fait Nicolas Sarkozy favorise le repli communautariste. Il s’interroge sur les raisons qui l’amènent à ce communautarisme : en est-il réellement adepte ou l’utilise-t-il pour attirer les électeurs ? Malgré tout, il observe que de nombreux français d’origine maghrébine entendent voter pour lui. Et ironiquement conclut que la « beurgeoisie » est comme toute « bourgeoisie » : elle veut conserver ses avantages.

Le journal russe Ogoniok dresse un portrait surprenant de Nicolas Sarkozy : il est décrit comme un fils d’immigré, qui a gravi tous les échelons pour en arriver à briguer la présidence de la République. Ce journal observe alors qu’il est étrange que ce candidat veuille « nettoyer au Kärcher » les banlieues françaises plutôt que de se faire le porte-parole des enfants d’immigrés en France.

Le britannique Financial Times décrit lui Nicolas Sarkozy comme un homme assoiffé de pouvoir, incapable de modération, ce qui assez étranger au monde politique britannique. On peut ainsi lire que « pour un britannique, parler ouvertement de ‘nation’ ou de ‘patrie’ paraît grandiloquent ».

Enfin, le TagesZeitung considère que les français ne méritent pas un tel président, un président qui renierait la diplomatie « à la française », qui trahirait la souveraineté du peuple en adoptant un traité sur l’Union Européenne, très proche du texte refusé par réferendum.

La presse étrangère ne dresse donc pas un portrait extrêmement flatteur du candidat de l’UMP : avide de pouvoir, rigide. Les français ne le méritent pas. Mais ces journaux mettent très rarement en cause son ampleur, sa capacité à être un chef d’Etat, critiques que l’on retrouve très régulièrement concernant Ségolène Royal.

Ainsi, le Wall Street Journal qualifie de « fiasco politique » sa visite au Moyen-Orient en décembre dernier. La journaliste raconte même qu’en visite très solennelle chez Walid Joumblatt, je cite « elle ressemblait à une petite fille qui n’aurait eu qu’une seule envie : sortir dans le jardin pour faire de la balançoire » ! Et elle conclut son article en écrivant qu’il en faudra beaucoup pour « dissiper l’impression d’avoir affaire à une poupée de porcelaine qui s’est jetée dans l’arène sans pouvoir faire la différence entre un taureau, un cheval, un picador et une petite veste d’inspiration tauromachique parue dans Marie-Claire » !

Le journal italien Il Giornale note aussi ce manque de charisme, ce manque d’autorité et d’expérience politique, et affirme que sa place dans les sondages n’est due qu’à la lutte qu’elle a menée autour de son image, je cite « à coup de peignes et de produits de maquillage ». Et ce journal italien ose une comparaison assez étrange avec le mannequin brésilien Ana Carolina Reston Macan, morte d’anorexie. Elles seraient en fait toutes les deux le produit d’une société où la beauté s’impose à tous les niveaux.

Mais certains journaux essaient tout de même d’étudier son programme politique. Le Daily Telegraph considère malgré tout que Ségolène Royal ne changera rien dans un pays où, je cite « il faut bien compenser un peu le Dom Pérignon, le foie gras, Proust, Ravel et Brigitte Bardot par une bureaucratie sclérosée dont les tentacules s’étendent jusqu’au dernier échelon de la vie locale ». Et quoi qu’elle en dise, pour le Daily Telegraph, Madame Royal n’a aucun programme et ne fera qu’appliquer les vieilles méthodes socialistes déjà trop usées.

Pour l’allemand HandelsBlatt, c’est au niveau européen que pêche le programme de Ségolène Royal. Son entourage à la fois à la fois constitué d’européens très engagés et de fervents opposant à l’Union Européenne la condamne déjà, mais la journaliste considère que ce qui la pénalisera le plus est son inexpérience en matière européenne : elle sera incapable de convaincre les dirigeants européens.

Et enfin, le meilleur pour la fin, pour la presse étrangère,c’est François Bayrou qui est le plus inutile et le plus ennuyeux de ces trois candidats. The Independant le décrit comme un homme qui ne s’appuie sur aucune structure, qui n’a aucune idée originale et qui en plus est doté d’une personnalité falote. Mais après ce brillant portait, le journaliste modère ses propos et considère qu’il vaut mieux que les français déçus du duel Ségo-Sarko votent Bayrou plutôt que Le Pen. Et c’est encore au Royaume-Uni, dans The Economist qu’on peut lire un autre journaliste décrire François Bayrou comme, je cite, un « gentil garçon », fervent catholique et dix fois grand-père. En somme, un peu inutile.

Alors, après cet aperçu, je ne sais toujours pas si je vais me décider à voter pour Le Prince de Machiavel, pour un Flamby agriculteur ou pour une Joconde au charisme d’huître !!

15 mars 2007

La Radio en vrai !

radioJe pense que vous l’avez compris, aujourd’hui Radio ****** fait son Nettoyage de Printemps. Alors quand on fait son nettoyage de printemps, on s’active, on pousse les meubles, et on dépoussière. Et moi, au milieu de ce remue-ménage, j’ai décidé, enfin, de vous ouvrir discrètement les portes de la radio et de vous révéler l’envers du décor, de vous révéler ce qui se cache derrière les mots « studio », « direct », « habillage », « plateau » ou encore « I.T.V. ». Parce, je le sais bien, vous vous demandez tous comment c’est, en vrai, la radio.

Et je dois vous annoncer tout de suite que je vais certainement vous décevoir. Je vais malheureusement être obligée de détruire le mythe que vous vous étiez peu à peu construit. Non ! Nous ne sommes pas tous des jeunes rebelles anarchistes en santiags et vestes en cuir. Non ! Notre table n’est pas couverte de gobelets de café ni de rails de cocaïne et Non ! Le studio n’est pas noyé dans un nuage de fumée. Le technicien n’est pas non un gros type à lunettes, au t-shirt crasseux et aux cheveux gras. Je sais, c’est difficile d’entendre ça, comme ça à 8h du matin, quand toute sa vie on cru déceler derrière le flot de parole des animateurs ou des journalistes un bruit de briquet qui s’allume, un crépitement de cigarette qui se consume, quand on a cru imaginer le visage de celui qui parle derrière le micro, deviner un rire étouffé ou surprendre des bribes de phrases qui ne nous étaient pas destinées…

Après toutes ces années de fantasmes radiophoniques, je crois que je dois vous révéler la réalité, enfin MA réalité. Et cette réalité est plus que difficile… Vous imaginez, se réveiller à 6h du matin, et devoir sortir de ses draps de satin ? Mais cette rude étape passée, je me glisse dans un bain de lait préparé par Manuel, mon fabuleux amant, je lis la presse du matin tout en buvant toujours le même thé de Chine. Puis, après les adieux déchirants de Manuel, mon chauffeur me dépose en bas de la radio. Une assistante m’appelle l’ascenseur et m’amène au restaurant.

Je retrouve alors les gens avec qui je vais partager une heure et demi d’émission. Nous improvisons quelques sujets à évoquer dans l’émission, quelques questions, toujours pertinentes, et nous discutons gaiement. Gaiement, mais toujours de sujets très intéressants. Ce matin encore nous nous sommes presque disputés quant à l’analyse de quelques phrases d’Erasme… mais nous nous sommes accordés sur La Critique de la Raison Pure. Pendant ce temps, nous mangeons quelques croissants qui n’affectent d’ailleurs jamais nos silhouettes ! Silhouettes qui ne sont pas des moindres ! Quand je regarde autour de moi, en ce moment, je vois la beauté et la générosité de la Nature… Tous ces gens qui sont à la fois élégants, beaux, très bien habillés et toujours d’une intelligence fulgurante. Mais très vite, nos discussions doivent s’arrêter.

Il est 7h29, nous entrons dans le studio… Et c’est toujours un bonheur d’entrer dans cette pièce, sur cette scène où flotte un délicat parfum d’ambre. Nous prenons place dans nos fauteuils, la lumière tamisée cache presque les rideaux de velours rouge qui encadrent des tableaux de maîtres. Mais qu’importe, l’important pour nous n’est pas ce décor, l’important pour nous est de toujours être au fait des nouvelles du monde, et de les faire partager à nos auditeurs, tout en y apportant notre analyse bien sur. Sur ce que l’on appelle trivialement le « plateau » règne une ambiance d’union, de symbiose. Et pendant une heure et demi, nous parlons, nous écoutons, nous réagissons.

Pendant les quelques « pauses » musicales, ou les reportages, nos assistants personnels nous apportent des cocktails de fruits. Ces gens sont extraordinaires, ils réussissent chaque jour à nous surprendre, rivalisant d’inventivité quotidiennement, ils parviennent à nous faire découvrir des merveilles. Ce matin, mon assistante a réussi un mélange exceptionnel de pygash, de brami et de gongrou, des fruits costariciens très rares, très chers, mais véritablement exquis.

Bref, vous le voyez, notre quotidien est fort agréable. D’autant plu qu’une fois l’émission terminée, après une petite collation, nous pouvons nous consacrer à tous nos plaisirs… Aujourd’hui, je pense que je vais me rendre à Milan, Nicolas m’a avoué avoir chiné d’extraordinaires escarpins rouges aux puces de Santa Giorno.

Mais ma verve m’emporte, mes amis, je vais devoir vous laisser, mon second cocktail de fruits m’attend derrière la porte…

12 mars 2007

Tom Cruise

cruiseAujourd’hui, j’ai donc décidé d’adresser ma lettre à la plus petite des stars hollywoodiennes… Mais non, pas Nicolas Sarkozy ! Tom Cruise…

Mon cher Tom,

Avant de t’écrire, j’ai fouillé un peu sur internet à la recherche d’infos insolites quand je suis tombée sur une toute petite phrase te concernant : « Dans les années 90, son nom est souvent associé aux succès du box-office mondial »… C’est dommage, hein mon p’tit Tom ? Bah ouais, on est en 2007, tu es un has been, Tom ! Non, je suis méchante avec toi, mais c’est vrai que maintenant quand on pense « sex-symbol » au cinéma, on pense Brad Pitt, on pense Jude Law, on pense Will Smith, mais on ne pense plus Tom Cruise… Mais tu sais, je pense que tu ne fais pas beaucoup d’effort aussi ! Il faut dire que tu accumules les conneries quand même !

Je vais essayer de dresser une petite liste non exhaustive de toutes tes bourdes : Bon, déjà, quand on dit Tom Cruise, la première chose à laquelle on pense, c’est bien sûr… la scientologie !! Ta raison de vivre, la pseudo religion qui t’as sauvé du désert, la cause que tu défends lorsque tu es interviewé, quelque soit le sujet de la question… « Tom Cruise, qu’est-ce que le tournage de Mission Impossible vous a apporté ? » Et là, tes réponses varient entre «  J’ai pu approfondir ma relation à la scientologie » et « Nous avons beaucoup discuté de la scientologie »… Mais Tom, faut arrêter un peu, y a pas que la Scientologie dans la vie ! Et puis c’est pas ta seule bêtise, Tom ! Bon déjà, ton nom : Thomas Cruise Mapother IV !! 4 en chiffres !! Mais quelle idée ont eu tes parents, mon p’tit Tom ?! Thomas IV !! C’est sûr qu’avec ça, on part pas gagnant dans la vie !

Bon après les choses se gâtent en plus parce tu as eu des petits problèmes scolaires, hein, il faut le dire mon p’tit Thomas ! Tu as toi-même confessé que tu n’avais pas lu un livre avant l’âge de 25 ans ! Ouah, tu égales presque Victoria Beckham, là ! Non, j’suis pas sympa avec toi, là… Elle, elle est quand même bien pire, elle n’a jamais lu un seul livre de sa vie ! Comme quoi, on peut gagner beaucoup d’argent sans même savoir lire… C’est peut-être même nécessaire ! Bref, revenons-en à tes conneries, mon petit Thomas… Non content d’être un gros loser à cause de ton nom et de ton illettrisme, tu te mets à soutenir Bush dans sa guerre contre l’Irak ! Tu sais que là, le monde entier te déteste ?! On dirait presque que tu le fais exprès ! Tom Cruise, 1m70, qui soutient Bush…

Je ne voudrais pas faire de comparaison ridicule, mais tu me fais quand même beaucoup penser à un certain français qui s’appelle Nicolas S… La petite taille, la fascination pour Bush… Vous faites tous les deux du sport à outrances : lui, il court 2h tous les matins, et toi tu ne peux tellement pas te passer de ta salle de sports que tu fais affréter un vol spécial pour amener tout son contenu en Angleterre et conserver tes biceps pendant un tournage… E

n même temps, je te comprends, c’est pas avec ta taille que tu attires les nanas, il faut bien que tu te muscles pour avoir l’air un minimum viril ! Parce que, franchement, beau tableau de chasse mon p’tit Tom ! Nicole Kidman, Pénélope Cruz, et maintenant Katie Holmes ! D’ailleurs, je pense qu’avec Katie Holmes, on arrive au maximum du ridicule… Déjà, vous appelez votre fille Suri, ce qui est quand même du plus grand ridicule, mais en plus tu lui fais une déclaration d’amour de psychopathe, de détraqué sur le plateau d’Oprah Winfrey qui donnera lieu à l’invention de l’expression « jumping the couch » pour dire péter les plombs… Ah, comme quoi, c’est pas parce qu’on est un acteur surpayé qu’on est équilibré…

Allez, j’te laisse mon petit Tom, et je conclurai ma lettre en disant que tu es à toi seul la preuve que la scientologie n’élève pas les êtres humains mais les rend complètement idiots…Mais ne change pas surtout, parce tu sais, nous, on adore voir toutes tes stupidités dans les magazines people !

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