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Chroniques Radiophoniques
29 janvier 2007

"Chick-litt"

Alors ce matin, pour vous réveiller sans trop vous prendre la tête, j’ai décidé de vous parler « chick litt ». Alors ce mot de chick litt, qui fait très jargon snob, vous est peut-être totalement inconnu, je vais donc vous l’expliquer. La chick litt, c’est en fait la chicken litterature, c’est-à-dire en français la « littérature de poulette », ou encore la « littérature de nana ». Là, tout de suite, je sens que vous commencez à mieux comprendre. La chick-litt, c’est en fait tous ces bouquins pour filles qui se multiplient depuis quelques années. On peut dire que le livre qui a lancé ce courant, c’est Le Journal de Bridget Jones, d’Hélène Fielding, mais aussi Candace Bushnell dont les livres ont été adaptés dans la série télé "Sex and the City". On reconnaît souvent ces livres à leur couverture assez girly, avec des couleurs flash, souvent roses et stylisées. Les héroïnes de ces romans sont trentenaires, obsédées par les mecs et les fringues. On le voit bien dans « Sex and the City » où l’héroïne Carrie Bradshaw, journaliste, et ses trois copines partagent leur temps entre quatre activités : le shopping, les soirées branchées, les mecs et les déjeuners entre copines où, justement, elles se racontent toutes leurs aventures avec un langage assez cru et avec beaucoup d’humour et d’autodérision. Dans le magazine LIRE de mai 2006, Tony Cartano, directeur du département Etranger chez Albin Michel, éditeur du Journal de Bridget Jones considère, je le cite, que « Ce type de romans place la femme dans une perspective post-féministe. Il est de plain-pied avec la réalité psychologique et sociologique de notre époque». Et c’est vrai que ce genre littéraire tranche complètement avec les classiques romans cucul à l’eau de rose, c’est beaucoup plus cynique. On y trouve un univers, un vocabulaire très urbain. On est passé de la classique petite femme fragile qui attend son prince charmant à une femme désabusée qui a couché avec la moitié des types de Manhattan, qui a tout réussi dans la vie, de sa carrière à sa garde-robe, mais qui cherche quand même, si ce n’est le prince charmant, au moins un homme qui lui plait, quitte à le démonter auprès de ses copines au moindre problème !

Mais moi, y a quand même quelque chose qui me chagrine, c’est qu’une fois de plus, les anglo-saxons sont très en avance sur nous, petits français. Déjà, on le voit, la majorité des auteurs de chick litt sont américaines ou anglaises, mais en plus ce genre est assez méprisé en France même si, quand même, ça devient de plus en plus branché.

Alors je vais finir cette chronique par quelques petits conseils bibliographiques :

-d’abord, bien sûr, Le diable s’habille en Prada, Sex and The City. Mais aussi Gossip Girl, et je vous lis un extrait du mot de l'éditeur concernant Gossip Girl : Bienvenue à New York, dans l'Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d'immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d'amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. ». Donc je pense que ça donne le ton quand même !

Sinon, parmi les françaises, je vous conseille « Sainte Futile » d’Alix Girod de l’Ain, qui n’est autre que le Dr AGA du magazine « ELLE ». Moi j’ai vraiment bien aimé ce bouquin, c’est drôle, génialement superficiel, tout ce qu’on peut attendre de la chick-litt en fait !

Il y aussi le livre de Sonia Muller, « Un amour de conasse » qui était un blog à l’origine, donc je vous en donne l’adresse : http://maviedeconnasse.hautetfort.com/ Ce blog est toujours actualisé donc vous pouvez aller y faire un tour c’est plutôt marrant !

Voilà, j’espère que vous allez tous devenir des fans absolus de chick-litt !

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