Bernard Tapie

Alors, une fois de plus, ma lettre ouverte à une personnalité n’a absolument rien à voir avec le dossier du jour ! Je ne vous parlerai pas de monsieur Ferrero, de monsieur Meunier ou de monsieur Poulain. Non, aujourd’hui j’ai décidé d’écrire à notre Bernard national : Bernard Tapie !

Cher Bernard,

Quel personnage, quel charisme ! Dans la vie, y a des gens comme François Hollande, ou comme Michèle Alliot-Marie qui sont un peu… fades. Et puis y a des gens qui ont une gueule, comme toi mon p’tit Nanard. Qui ne te connaît pas en France ? La France d’en Bas de connaît par tes frasques footballistiques et la France d’en Haut par ton engagement en politique. Non, ne t’inquiètes pas Bernard, je ne reviendrai pas sur ce VA-OM. Et puis si ! Ce fameux match Valenciennes - Olympique de Marseille… Corrompre des joueurs de Valenciennes, toi seul pouvait faire une chose pareille. J’imagine bien le Gangster Tapie avant le match, cigare et blouson de cuir, s’adressant à un joueur adverse : « Hé, Coco, je sais que t’as des problèmes de blé en ce moment. Prends cette enveloppe, elle est bourrée de biftons de 500… et écrase-toi sur le terrain ce soir ». Bon malheureusement tu as été balancé, et tu as du faire quelques huit petits mois de prison. Bon, on ne va pas tourner autour du pot Nanard, allons droit au but ! Oh, excuse-moi, je peux bien faire des petits jeux de mots de temps en temps… Je disais donc : allons droit au but. Bernard Tapie l’escroc. L’affaire Testud, le Phocéa, le Crédit Lyonnais et quelques fraudes fiscales te valent un bon petit séjour à la Santé. Mais maintenant, tu es un nouvel homme. C’en est fini de tes magouilles financières. Maintenant tu préfères te consacrer à ta carrière d’artiste ! Et quelle carrière Bernard ! Dès 66, tu sors un disque sous le nom de Bernard Tapy, mais avec un Y à la fin pour faire un peu ricain, à la Johnny. Malheureusement ça n’a pas été un grand succès ! Qu’importe, Nanard.... (je n'ai pas la fin de cette chronique!!!!)